La nouvelle note de conjoncture du Conseil Supérieur du Notariat se place dans la continuité de ses prédécesseurs en termes de dynamiques de volumes et de prix. Voici, avec plus de détails, les évolutions de ce dernier trimestre 2021 :
- Les volumes de transactions sur les logements anciens sur cette période : 1 201 000 transactions à fin novembre 2021 (sur les douze derniers mois). La croissance de ce volume est de 17,5 % sur un an.
- Les hausses de prix pour le même type de logements atteignent + 7,4 %.
En détails : comme pour les précédentes notes, qu’elles soient franciliennes ou nationales, les maisons se taillent la meilleure part. Ainsi, les notaires notent une progression de +9 % en un an au 3e trimestre 2021 pour les maisons en France métropolitaine par-rapport aux appartements (+5,2 %), ce qui ne s’était pas produit depuis fin 2016.
Pour l’Ile-de-France, les prix des logements anciens sont également en hausse avec +4 % entre le 3e trimestre 2020 et le 3e trimestre 2021. Pour les maisons, la croissance est de +7 % sur un an (après +6 % au 2e trimestre et +7,3 % au 1er trimestre) ; pour les appartements, elle est de +2,5 % sur un an (après +2,4 % et +3,6 %).
Pour la province, les notaires de France constatent une hausse de +8,8 % entre le 3e trimestre 2020 et le 3e trimestre 2021. Le marché des maisons anciennes est encore et toujours plus fort que celui des appartements.
Les avants-contrats témoignent pour fin février 2022 une poursuite de la hausse annuelle des prix (+ 5% pour les appartements ; + 10,1% pour les maisons). - La note fait un focus sur les étrangers non-résidents acquéreurs de logements anciens en France métropolitaine en 2020 : si les britanniques restent en tête (22 % des achats et 34 % en 2016), les belges les talonnent (20 % contre 14 % en 2016).
Retrouvez la note dans son intégralité ici.
Simon Brenot
Rédaction du Village des Notaires