Les volumes de ventes de logements anciens ont baissé de 20 % du 4e trimestre 2020 au 4e trimestre 2021. Mais ces résultats « en demi-teinte » n’ont pas empêché un nouveau record d’activité en 2021, avec 182 000 logements anciens vendus en Île-de-France, un peu au-dessus des 180 300 ventes de 2019 (+ 1 %) et 12 % supérieur aux volumes de ventes de 2020.
La crise sanitaire et ses restrictions, le recentrage sur la sphère personnelle et le développement du télétravail ont aiguisé l’appétit des ménages pour l’immobilier. Des conditions de crédit encore très favorables et une accumulation d’épargne ont permis de concrétiser des projets parfois transformés par de nouvelles attentes (désir d’espace et de verdure, possibilité de s’éloigner du lieu de travail).
Au total, l’année 2021 affiche une activité exceptionnelle et des volumes de ventes, avec une progression :
- Par rapport à 2020 :
- + 11 % pour les appartements,
- + 12 % pour les maisons ;
- Par rapport à la moyenne des 10 dernières années :
- + 18 % pour les appartements,
- + 20 % pour les maisons.
Spécifiquement à Paris :
« Après être resté un peu à l’écart, le marché parisien a retrouvé des couleurs » : le s volumes de ventes ont bondi de 16 % de 2020 à 2021 et surtout se situent 11 % au-dessus de la moyenne annuelle de ces 10 dernières années.
Pourtant, une tendance très légèrement baissière se voit sur les prix : entre le 3e et le 4e trimestre 2021 (de 10 780 à 10 600 € le m²). En 1 an, les prix reculent de 1,6 % au 4e trimestre 2021.
D’après les indicateurs avancés sur les avant-contrats, il serait possible de s’attendre à un prix au m² de 10 550 € en avril 2022, ce qui limiterait la baisse annuelle des prix à 0,8 %.
Au final et par rapport au point haut de novembre 2020, les prix au m² dans la Capitale perdraient 310 € et 2,9 % en un an et demi.
Plus largement, sur l’évolution des prix
Du 4e trimestre 2020 au 4e trimestre 2021, la hausse annuelle des prix des logements anciens s’est prolongée (+ 2,7 %), mais à un rythme un peu moins rapide qu’au 3e trimestre (+ 4 %).
Une fois encore, les hausses de prix les plus fortes s’observent pour les maisons (+ 7 % en un an au 4e trimestre 2021).
Tous secteurs géographiques confondus, et en ajoutant Paris qui a un impact modérateur, les prix des appartements en Ile-de-France n’augmentent plus que de 0,6 % en un an au 4e trimestre 2021, soit un rythme nettement moins rapide que l’inflation des prix à la consommation (2,8 %).
D’après les indicateurs avancés sur les avant-contrats, en avril 2022, la hausse annuelle des prix serait de 1,7 % pour les appartements en Petite Couronne mais encore de 3,6 % en Grande Couronne et elle reculerait pour les maisons à 5,1 % en Petite Couronne et 4,4 % en Grande Couronne.
Retrouvez ici l’intégralité de l’analyse des données chiffrées et les graphiques présentés ici (site des Notaires du Grand Paris)