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[TEASER] L'irruption des robo-advisors en gestion de patrimoine

[TEASER] L’irruption des robo-advisors en gestion de patrimoine

Les robots conseillers, connus sous le nom de robo-advisors en anglais, ont automatisé le conseil financier en intégrant massivement en leur sein les avancées de l’intelligence artificielle.
Ces conseillers financiers de « nouvelle génération » ont déjà modifié la pratique des conseillers en investissements financiers, sans pour le moment remettre en cause l’écosystème.

Naissance et déploiement en France

Les robo-advisors sont des prestataires de services financiers offrant des conseils financiers automatisés et gérant des portefeuilles d’actifs combinant des algorithmes, le big data, et l’intelligence artificielle.
Ils ont émergé dans les années 2000 aux États-Unis et ont rapidement gagné en popularité en réduisant drastiquement les coûts d’intermédiation par rapport à la gestion d’actifs traditionnelle. Ils se sont ensuite déployés en Europe et en France.

En France, les robo-advisors ont choisi un modèle hybride mêlant automatisation du conseil et intervention humaine. Les épargnants français étant réputés averses au risque et rétifs à l’investissement boursier, la pédagogie et la relation physique avec le conseiller restent privilégiées pour les accompagner dans leur stratégie de placements financiers.

Selon Statista, après sept années d’existence, les encours gérés par les robo-advisors atteignent en France 11,53 milliards d’euros et 160 000 clients leur font confiance. Contrairement aux craintes initiales des acteurs, les robo-advisors n’ont pas encore pris une part de marché significative de la gestion d’actifs.
En effet, selon l’association de gestion financière (AFG), les encours globaux sous gestion ont atteint 4 600 milliards d’euros au 31 décembre 2023.
L’offre de conseil financier par l’intermédiaire de robo-advisors se retrouve dans la plupart des enveloppes d’investissement actuellement disponibles en France...cliquez ici pour lire la suite de l’article gratuitement sur le Journal du Village des Notaires.

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