On le sait, le numérique a certes de nombreux avantages pour les pratiques professionnelles des notaires, mais présente aussi l’inconvénient caché de participer à la pollution d’un environnement qui souffre déjà de bien d’autres manières. C’est pourquoi le numérique dit « responsable » s’immisce dans les études pour sensibiliser les acteurs de l’écosystème notarial à une utilisation plus mesurée des outils technologiques mis à sa disposition.
Le numérique est en effet particulièrement énergivore puisqu’il consomme 10 à 15 % de l’électricité mondiale. La tendance (et non la mode !) est donc aujourd’hui à la sobriété numérique plutôt qu’à la digitalisation effrénée de la profession.
Parmi les pistes de réflexion entourant l’adoption d’un numérique plus responsable, l’allongement de la durée de vie des appareils informatiques fait partie des pratiques à privilégier dans les études, en évitant, par exemple, de remplacer trop tôt des ordinateurs qui seraient encore à même de fonctionner. Surtout lorsqu’on sait que les appareils électroniques doivent 80 % de leur impact environnemental non pas à leur utilisation mais à leur fabrication.
Le numérique responsable, c’est aussi le recyclage de ces appareils, qui doit passer par la valorisation et la réutilisation de nos déchets électroniques. Des sociétés s’emparent aujourd’hui de ce marché pour conseiller les entreprises dans l’amélioration de leur empreinte écologique. Une pratique raisonnable du numérique à laquelle les études ont tout intérêt à aspirer, le numérique ayant par ailleurs un coût de maintenance non négligeable en interne.
Pour en savoir davantage sur les implications du numérique responsable au sein des offices notariaux, rendez-vous en pages 14 et 15 du Journal du Village des Notaires n°95, en un clic sur l’image ci-dessous :