Cabinet Vendredi Treize, la référence du recrutement pour le notariat !

Nos confrères des Échos vous ont élu en 2024 comme l’un des meilleurs cabinets de recrutement. Pouvez-vous nous décrire vos principaux atouts ?

Quand on a créé le cabinet Vendredi Treize avec mon associée, on a voulu une structure dédiée et ultra personnalisée. Nous ne faisons que du notariat. C’est une force importante parce que le notariat a des codes particuliers. Quand vous lancez un processus de recrutement, il faut maîtriser cet environnement complexe, qui implique de nombreux aspects, que ce soit dans le recrutement ou au-delà. On s’occupe aussi de cessions, de projets d’association et de fusion. Notre parfaite connaissance du métier nous permet de maîtriser beaucoup de choses, de nous adresser aux bonnes personnes et de raconter la bonne histoire. Cela aide à connaître l’envers du décor et de rester authentique. Notre métier consiste aussi à résoudre les problèmes avant qu’ils ne deviennent des obstacles. C’est l’une de nos forces.

Comment se différencient vos outils et votre approche ? Utilisez-vous l’intelligence artificielle dans vos processus de recrutement ?

Oui, nous l’utilisons pour des tâches de rédaction, des communications et des annonces. Cependant, dans le notariat, nos services ne peuvent pas être entièrement automatisés. La relation humaine reste au cœur de notre démarche.

Comme tout cabinet, nous avons un certain nombre d’outils à notre disposition, mais c’est l’ultra personnalisation de l’expérience candidat et client qui nous distingue. Nous sommes présents tout au long du processus, de la définition du cahier des charges à la fin de la période d’essai ce qui dure quasiment un an. Cette présence continue, poussée à son paroxysme, nous permet de sortir du lot. Nous sommes une petite structure et nous voulons bien faire notre travail et exceller dans ce que nous faisons. De plus, chaque type d’étude a ses propres problématiques et les évolutions du notariat entraînent aussi des évolutions dans
le recrutement.

Vous employez le terme d’ultra spécialisation. Cela signifie-t-il que les profils généralistes sont remplacés par des spécialistes ?

Exactement, et c’est assez récent. Le notariat a beaucoup évolué en dix ans et continue de le faire. Les études ont des stratégies différentes : des structures rurales qui restent généralistes, et dans les grandes métropoles elles cherchent plutôt à se diversifier et à développer de nouveaux services. Cela passe par le renforcement de compétences spécifiques ou la création de nouveaux services.

Le marché immobilier semble enfin se stabiliser. Cela se traduit-il dans les intentions d’embauche des études notariales ?

Les recrutements en actes courants ont chuté, et certaines études ont dû licencier ou repenser leur stratégie. Plutôt que de recruter un notaire salarié, les études cherchent maintenant des associés capables de se développer et d’accepter les risques. La reprise se fait lentement et de manière plus sélective et spécialisée. Nous observons aussi un cycle organique de remplacement de collaborateurs classiques, notamment pour les départs en retraite. Également, il y a de plus en plus de notaires qui souhaitent s’associer plutôt que de rester seuls et certains notaires de multi-offices préfèrent revenir à des structures plus petites.

Quelle est votre analyse sur l’évolution du télétravail ?

Le lien humain reste primordial pour maintenir la cohésion et le bien-être au travail. Si le télétravail est encore demandé, la tendance est au retour au présentiel, souvent accompagné d’un à deux jours de télétravail maximum. Les candidats qui souhaitent du 100 % télétravail auront peu de chances de trouver des postes qui proposent ce type d’organisation.

Voulez-vous aborder d’autres sujets ?

Le notariat sait s’adapter rapidement, même face aux difficultés. Nous avons choisi l’ultra-spécialisation, contrairement à d’autres qui ont diversifié. C’est ce positionnement qui fait notre crédibilité et attire même des acteurs de l’IA pour développer des compétences notariales.

Vous pouvez également retrouver cet entretien en page 12 du Journal du Village des Notaires n°105.