Bienvenue sur le site des Experts du patrimoine

Site de référence d’information juridique pour tout ce qui concerne les problématiques patrimoniales Notaires, professionnels de l’immobilier, de la gestion de patrimoine, de la banque, des finances et de l’assurance vous disent tout !

Nouveau !

Devenez auteur !

Retrouvez aussi l’actualité des legs et donations / rubrique associations

+ management des offices
Pourquoi faut-il faire confiance à un traducteur assermenté ?

Pourquoi faut-il faire confiance à un traducteur assermenté ?

Aujourd’hui, toute étude notariale peut être amenée à faire appel à une société de traduction. Le traducteur peut être sollicité lors de procès, de vente de bien immobilier, de divorce, d’adoption ou tout acte juridique, administratif ou commercial. La traduction de documents est primordiale dans le milieu juridique et doit être irréprochable en matière notariale.

Cette opération doit être rigoureuse, précise, avec l’emploi de termes spécifiques et adaptés à la situation. Il est donc indispensable de faire appel à des professionnels qui le plus souvent doivent être assermentés en raison du caractère officiel des documents à retranscrire.

Les différences entre la « traduction juridique » et la « traduction assermentée »

La traduction d’un acte est une traduction juridique, mais n’est pas nécessairement assermentée. Le terme « assermenté » désigne la capacité du traducteur à apposer son cachet dans la mesure où il a prêté serment devant un Tribunal.
Dans le cas de traductions de documents dits « notariés » toutes les pièces d’état civil qui seront demandées doivent être traduites par un traducteur assermenté, (exemple : les actes de mariage, naissance ou décès etc.). Des documents assermentés seront aussi requis dans certains cas de divorce ou de succession. Enfin, il est possible de solliciter des traductions de testaments, de pièces d’état civil, de casiers judiciaires, de jugements ou de comptes rendus d’experts.

L’assermentation, une plus-value qui peut s’avérer indispensable pour le notaire

Pour devenir traducteur assermenté, le professionnel, après obtention de son diplôme, doit faire une demande auprès du procureur de la République, afin de prêter serment devant la Cour d’appel. Cette demande suit des étapes précises consistant à vérifier divers éléments de la vie professionnelle, mais aussi de la vie privée.
En effet, le traducteur assermenté est assimilé à un agent de la fonction publique, au service de la justice, son comportement doit donc en principe être exemplaire. Le professionnel qui aspire à recevoir cette assermentation ne doit jamais avoir eu affaire à la justice pour quel que raison que ce soit.

Quel est le prix d’une traduction assermentée ?

Une traduction assermentée a un certain coût dans la mesure où elle est reconnue devant les Tribunaux et les autorités administratives. Ce document détient donc une valeur officielle justifiant la différence de prix entre une traduction certifiée et une qui ne l’est pas.
La réalisation d’un tel document engage la responsabilité de son auteur devant les tribunaux et entraine de facto un coût.
Il est très délicat de donner une moyenne quant au prix de la réalisation d’une traduction assermentée, car le montant du devis dépend du type de document à traduire, de sa technicité, ou de sa langue (sa rareté) etc… Les tarifs sont le plus souvent dégressifs en fonction du nombre de pages à transcrire et peuvent aussi prendre la forme de forfaits si l’étude notariale fait régulièrement appel à la même société de traduction.
Les tarifs minimums d’une page de traduction (250 mots) dépassent rarement les 60 euros si la langue est simple et courante, comme l’anglais par exemple, mais peuvent s’envoler si la demande concerne une langue rare et complexe. Enfin, certaines sociétés travaillent avec des tarifs par mots, avec des coûts variant de 0,10 à 0,20 € le mot.

Veiller à la confidentialité des informations.

Il est fondamental que la confidentialité des informations juridiques à traduire soit préservée. L’entreprise de traduction doit s’engager à respecter le secret le plus absolu sur les dossiers qui lui seront confiés. Pour les documents les plus sensibles, il est préférable de signer un accord de confidentialité ou de non divulgation avec le prestataire chargé de la mission. Les notaires doivent donc être particulièrement vigilants dans la mesure où des données confidentielles peuvent être stockées dans des bases de données et se retrouver divulguées par la suite. Il existe dans ces cas là un danger bel et bien réel.

En outre, le traducteur, en raison de ses connaissances en droit, doit effectuer en permanence une veille juridique afin de pouvoir prendre en compte toute évolution législative.

L’obligation de veille juridique par le traducteur

Le droit est une matière qui est sans cesse en mouvement. Le professionnel linguistique doit donc effectuer régulièrement des formations et pratiquer une veille juridique assidue.
Le décret n° 2004-1463 du 23 décembre 2004 rend obligatoire la formation continue pour les traducteurs assermentés afin qu’il puisse continuer à jouir de leur statut d’expert. A ce titre, le syndicat national des traducteurs professionnels et l’union nationale des experts traducteurs interprètes près les Cours d’appel proposent des formations à leurs adhérents.

  • Pourquoi faut-il faire confiance à un traducteur assermenté ?

Commenter cet article

Vous pouvez lancer ou suivre une discussion liée à cet article en cliquant et rédigeant votre commentaire. Votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé. Nous ne publions pas de commentaires diffamants, publicitaires ou agressant un autre intervenant.

A lire aussi dans la même rubrique :

Association Notariale de Conseil : accompagner les notaires dans leurs projets.

Village des Notaires : L’ANC propose un accompagnement sur-mesure des notaires déjà installés et des futurs professionnels. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le fonctionnement de l’association et les outils mis à la disposition des praticiens (...)

Lire la suite ...

Notaires et hôtellerie-restauration, l’appel à la solidarité de François Chalvignac, président du réseau Notel.

Pouvez-vous me présenter votre réseau ? Notel est un réseau de notaires au service de l’hôtellerie-restauration, présent en France métropolitaine et dans les DOM-TOM. Spécialisés dans le droit des affaires, les membres du réseau maîtrisent les (...)

Lire la suite ...

Le Conseil Supérieur du Notariat lance son site « France Notaires International ».

Ce site, bilingue anglais/français, se présente comme la vitrine de l’action internationale du Conseil supérieur du notariat. Il offre au visiteur un parcours de navigation intuitif et une vision synthétique des événements récents et à venir organisés (...)

Lire la suite ...

[PODCAST] Quelle place pour les notaires dans le "monde d’après" ?

Dans ce podcast, David Ambrosiano revient d’abord sur les conditions de travail des notaires. Entre maintien du télétravail, et retour au sein des offices, les situations varient. Pour ce dernier cas, des règles d’hygiène particulières s’appliquent (...)

Lire la suite ...