Depuis quelques années, l’Etat est largement influencé par le monde de l’entreprise notamment sous l’effet de la Revue Générale des Politiques Publiques qui soumet le service public à la culture du résultat.
Mais parallèlement, le monde de l’entreprise semble quant à lui porté par un courant d’économie sociale et solidaire. Quelque soit le domaine, alimen- tation, tourisme, transport, ... les consommateurs cherchent à consommer de façon plus responsable (« Voyager autrement », p.18) et au sein même de l’entreprise, on accorde davantage d’importance au bien-être du salarié. Ainsi, sans pour autant parler de recherche de l’intérêt général, la responsa- bilité sociale se développe dans le secteur privé sans attendre l’injonction de la loi (« La responsabilité sociale dans l’entreprise notariale », p.8). Peut-on pour autant parler de changement de paradigme ? Non, comme le souligne Elizabeth Couturon, la Présidente du 52ème Congrès du Syndicat des Notaires qui se tiendra à Malte du 1er au 4 octobre prochain, « il ne faut pas être dupe : une entreprise doit d’abord être économiquement viable. Il est impossible de faire de l’éthique ou de la philanthropie sans avoir une responsabilité économique de premier ordre. » (« Interview d’Elizabeth Couturon », p.4) Néanmoins, la responsabilité sociale a un avenir sûr ne serait-ce que parce qu’elle constitue en elle-même un argument économique en séduisant le consommateur et le salarié.
Dans ce numéro 55 du Journal du Village des Notaires, nous évoquerons également les dernières réformes du « droit des successions internationales » (p.24) et et les conditions de reprise d’une étude notariale (« Se préparer au grand saut », p.14)
Bonne lecture !
Sarah-Louise Gervais
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