Cela commence souvent par un grand ménage dans les études. On classe et on archive les dossiers qui doivent l’être. Pour éviter de paniquer face aux montagnes de papier, on peut alors penser à numériser (« Numériser et archiver : le matériel, les stratégies », P.10).
Et puis, le ménage prend un tour plus symbolique. On fait le point sur sa retraite et son patrimoine (« Notaires : pensez à bien préparer votre retraite », P.4). Si aujourd’hui, heureusement, la retraite ressemble davantage à une renaissance qu’à une entrée à l’hospice, elle reste, néanmoins le moment de se poser les questions de la succession. À qui vais-je transmettre mon étude ? Pour certains ce sera la famille, pour d’autres un collaborateur de longue date, pour d’autres encore, il conviendra de trouver un acheteur de confiance. Une fois les fonds engrangés, il sera peut-être question que faire un don à une association ou à une fondation. Ces dons pour lesquels le notaire aura si souvent joué l’entremetteur deviendront alors les siens. Dans ces circonstances, pourquoi ne pas opter pour une fondation univer- sitaire ou hospitalière, un beau symbole pour permettre à la science et à la recherche de progresser le jour où le décide se cesser sa propre activité professionnelle ? (« Les Fondations Universitaires et hospitalières », P. 16).
Bonne lecture.
Sarah-Louise Gervais.
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