Cédric Blanchet :
En 2020, dans un contexte de généralisation du télétravail, les signalements d’attaques par des virus informatiques et rançongiciels ont crû de 255% en France.
Les études notariales ne sont pas épargnées par ces attaques, et il incombe à la profession de fournir outils, conseils et formations pour assurer la protection de tous, garantir l’identification puis la confidentialité des échanges avec nos clients, et sécuriser les flux financiers qui passent par notre comptabilité.
L’infrastructure Intranotaires portée par la Chambre de Paris (messagerie électronique, transfert de fichiers volumineux), Notmail Archives, sont autant de services robustes qui garantissent la sécurité des offices au quotidien. Nous continuerons à les renforcer.
Mais la cybersécurité doit être l’affaire de tous, car la plupart des cyberattaques qui réussissent, et il y en a, y parviennent à cause du « facteur humain ». La vigilance doit s’imposer à travers une formation régulière des équipes, la séparation des usages professionnel et personnel, la sécurisation des téléphones, le changement régulier des mots de passe, les mises à jour logicielles, la mise en place de procédures internes, ou bien encore une précaution particulière avant toute ouverture de pièce-jointe. Ces « gestes barrières » constituent notre meilleure protection collective.
A lire également sur la stratégie de résilience informatique à adopter en cas de cyber attaque : Jordan Belgrave, Développer sa résilience face aux crises cyber, Journal du Village des Notaires n°85, p. 11.
Cédric BLANCHET
Président de la Chambre des Notaires de Paris