La production d’un ordinateur neuf exige 300kg de CO₂, 200 mètres cubes d’eau, plus d’une tonne de matériaux dont 22kg de produits chimiques, ainsi que des métaux précieux et des terres rares ! Alors que le matériel serait toujours fonctionnel, le parc informatique d’une entreprise est en général renouvelé tous les trois ans.
Il est pourtant simple de réparer les machines ou bien de récupérer les pièces encore viables afin de les réutiliser, mais la meilleure option en termes de protection de l’environnement et de gain de temps et d’argent reste encore l’utilisation du reconditionné. Mais les professionnels sont souvent réticents quand il s’agit de remplacer un ordinateur par du reconditionné, supposant des problèmes liés à la sécurisation des données et aux pannes éventuelles qui pourraient subvenir. Pourtant, les fournisseurs de matériels reconditionnés sont soumis à des règles de conformité strictes concernant la suppression des données que contiennent les ordinateurs.
Avant de les proposer sur le marché, les appareils voués à être reconditionnés sont soumis à plusieurs étapes : effacement des données, tests, amélioration techniques, changement des pièces, etc. Concernant ensuite le choix de son matériel reconditionné, il faut être aussi exigeant que pour le neuf, avec une garantie la plus longue possible.
La filière du reconditionné présente néanmoins certaines limites, comme les réparations qui seront moins simples à effectuer avec le temps, mais aussi l’obsolescence logicielle qui prévoit la disparition de Windows 10 d’ici 2024.
Pour en savoir plus sur les équipements informatiques reconditionnés, consultez l’article paru sur ce sujet dans le Journal du Village des Notaires.
Rédaction du Village des Notaires et des Experts du Patrimoine