En France, le débit moyen à l’oral se situe entre 120 et 160 mots par minute. La durée de concentration de la plupart des gens n’excédant pas 3 minutes (soit entre 360 et 480 mots) après le premier décrochage d’attention, il faut donc structurer le plus efficacement son discours afin qu’il ait un maximum d’impact sur son interlocuteur. Ce temps de parole étant relativement bref, le pitch se doit alors d’être clair, concis et pertinent pour que le destinataire ne ressente pas le besoin de l’interrompre.
Afin que l’information soit perçue correctement, il est également important de soigner la PNL (pour Programmation Neuro-Linguistique) en prenant en compte le non-verbal et le para-verbal. En effet, le ton, les intonations, les silences, la posture et la gestuelle prennent eux aussi une place importante dans le discours et sont donc des éléments à ne pas négliger. Selon la « règle des trois 20 », que les commerciaux connaissent bien pour vendre leurs produits, voilà ce qui détermine la tournure que l’entretien peut prendre :
- les 20 premiers pas ;
- les 20 premiers mots ;
- et les 20 premiers centimètres.
En amont, il est évident qu’une bonne préparation est de rigueur avant le jour de l’entretien. Il est primordial de se renseigner sur son interlocuteur et sa fonction ainsi que sur l’entreprise dans laquelle on postule, afin d’avoir toutes les cartes en main pour laisser une bonne impression lors du rendez-vous. Le site internet de la société et ses réseaux sociaux sont des sources d’information fiables pour s’assurer de la pertinence de son discours. Ainsi, le pitch s’affine en adaptant et en anticipant au maximum.
Pour plus de détails sur les moyens efficaces de se pitcher en trois minutes, consultez l’article paru à ce sujet en pages 20 et 21 du Journal du Village des Notaires n° 96.
La Rédaction du Village des Notaires et des Experts du Patrimoine