De nos jours, il n’est plus seulement question du salaire lorsqu’un candidat postule à une offre d’emploi. En effet, il est aussi important de prendre en compte les avantages en nature (voiture de fonction, chèques déjeuners, etc.) et l’ensemble des revenus qui vont avec le poste, dont l’intéressement qui peut constituer une partie conséquente du salaire et contribue à la fidélisation de l’employé.
Dès qu’une étude de notaires emploie au moins un salarié à mi-temps, elle est éligible à la mise en place d’un accord d’intéressement et d’épargne salariale dont le montant et la distribution reviennent au chef d’entreprise. Les indicateurs retenus pour le calcul de l’intéressement peuvent être de nature financière (bilan, résultat courant avant impôt, résultat brut, résultat d’exploitation) ou non-financière (nouveaux clients ou dossiers, consommation de papier, etc.).
Une autre question récurrente porte sur la capacité à assumer cet engagement en cas de difficultés financières puisque, à partir du moment où il est signé et déposé auprès de l’administration, il devient un accord d’entreprise ; la prime doit donc être calculée en fin d’année payée.
Pour en savoir plus sur l’application de l’intéressement en office notarial, consultez l’article de Jordan Belgrave en pages 18 et 19 du dernier numéro du Journal du Village des Notaires.